PANORAMA GLOBAL DE L’ACTION HUMANITAIRE DE L’ADMINISTRATION FRANÇAISE
Le Centre de crise : mission pour l’action humanitaire
Depuis la création du Centre de crise (CDC) en 2008, le ministère des Affaires étrangères et du Développement international (MAEDI) s’est doté d’une capacité de gestion des crises lui permettant de remplir pleinement son rôle de coordination de l’action extérieure d’urgence. Il est compétent tant pour les crises humanitaires que consulaires et assure la coordination opérationnelle de l’ensemble des moyens de l’État déployés à l’étranger. Il est devenu au fil des ans un vecteur de solidarité, d’influence et de sécurité.
Le CDC a vocation à intervenir sur tous les terrains où sévissent des crises humanitaires.
Il s’appuie sur les appels à la solidarité des États et de l’Union européenne.
Son engagement se fait dans le respect d’un certain nombre de principes, contenus dans les Principes et bonnes pratiques pour l’aide humanitaire approuvés à Stockholm, le 17 juin 2003, et dans le Consensus européen sur l’aide humanitaire, signé en décembre 2007. Le CDC participe à l’élaboration de la stratégie humanitaire de la France en concertation avec des représentants du monde associatif et des administrations partenaires du MAEDI. Une nouvelle stratégie humanitaire a été définie pour la période 2012-2017 qui découle de la première conférence humanitaire organisée le 16 novembre 2011.
Parmi les sous-directions qui composent le CDC, la Mission pour l’action humanitaire coordonne la réponse humanitaire d’urgence de l’État et assure les relations avec les différents partenaires. Elle participe activement à l’élaboration de la politique humanitaire de la France et prend part aux grands débats dans les instances onusiennes portant sur le financement de l’action humanitaire internationale ou la réforme de l’action humanitaire.
Elle s’occupe également de la gestion du Fonds d’urgence humanitaire (FUH) qui peut financer plusieurs types d’opérations d’urgence telles que des actions directes, des opérations conduites par des postes diplomatiques et consulaires à partir de délégations de crédits, ou encore des subventions aux organisations non gouvernementales (ONG).